Mal de tête... [ libre ]

Invité

Ouch... Allongé par terre, les yeux fermés et les dents serrés, je jure à mi-voix dans un mélange de corréen et d'anglais. Avec un peu d'allemand et de français, pour épicer la sauce. Ils auraient pu y aller plus délicatement, mais non, il a fallu qu'ils abiment ma sublime personne ! Comme si je n'allais pas déja être en mauvais êtat à la fin de ce foutu jeu... Il faudrait que quelqu'un me rappelle pourquoi j'ai accepté, d'ailleurs.
Passant de la position allongé à la position à genoux, je me redresse précautionneusement, avant de ramasser sur le sol une râpe à fromage et une sarbacane. Si c'est mes armes, je peux déja affirmer une chose : je suis mort. Et il faut avouer que l'idée ne m'enthousiasme pas. Rien qu'imaginer mes mannequins et employés assis bien confortablement dans leur canapé, regardant la télévision et observant leur patron en train de se faire tuer me galvanise. Je ne leur ferais pas ce plaisir, je reviendrais en vie et je me montrerais plus atroce encore que d'habitude. Et ils ont intérêt à ne pas gâcher la dernière collection sous prétexte que je ne suis plus là pour les éclairer de mon génie et mon charisme !
Un objet long se balance dans mon dos. Machinalement, je le prends, avant de me mordre les lèvres pour ne pas crier ma rage. Pour qui me prennent-ils ? On les a payés pour me tuer, ce n'est pas possible ! Aprés la sarbacane et la râpe à fromage, un fusil ! Comment suis-je censé le dissimuler ? Je porte un pantalon de soie noire et une longue veste de kimono rouge et or nouée sur mes hanches, c'est tout. Comment suis-je censé cacher ce truc ? C'est impossible ! Si je le porte sous ma veste, on le verra, si je l'ai par-dessus, également ! ne pas hurler, ne pas crier, ne pas éventer le secret sur ce jeu... même si je n'ai que cette envie en ce moment, pour le simple plaisir de la vengeance ! Chose d'autant plus stupide que je serais mort dans la minute qui suit.

_ Quelqu'un a une idée de ce que nous foutons là ?

Question stupide. Evidemment que non. Même si il y avait d'autres acteurs, ils ne répondraient pas. Mais bon... ça fait partie du rôle. Je cache sarbacane et râpe dans la poche à l'intérieur de ma longue veste, en compagnie du fil, des aguilles et des ciseaux que j'ai toujours sur moi, et j'attends. J'ai l'air d'une jeune fille ainsi, pâle, le regard furetant partout, me mordillant nerveusement la lèvre inférieure. Ils ont intérêt à vite répondre, parce que là, je me massacre la bouche !

La porte s'ouvre, et c'est la ruée - non vers l'or, mais la lumière - tandis que j'attends vainement ma réponse. Sont-ils à ce point stupides qu'ils courent dehors, certains oubliant même leurs armes - bizarrement, ceux qui ont hérité de quelque chose d'efficace ne le laisse pas dans le hangar - et se faisant ainsi descendre au terme d'un laps de temps ridicule. Des idiots qui gaspillent leurs munitions pour des êtres insignifiants, cette île n'en manque pas, vu le boucan qu'il y a dehors. Imbéciles, je n'ai même pas envie de comprendre le pourquoi de cette réaction. Cela ne me semble être qu'une perte de temps. Perte de temps... Come si le temps avait une importance, ici ! Nous sommes censés agir comme des animaux, luttant pour notre survie. Et moi, je suis là pour empêcher la civilisation de pointer le boût de son nez d'ivrogne et de remettre en cause le principe fondateur de Bloody Wings : la mort.
A mon tour, j'approche de la porte, mets la tête à l'extérieur, et la rentre précipitamment. Même si le sang ne m'effraie, et que l'idée de la mort me met dans une joie toute relative - une mort sans esthétisme est répugnante, c'est tout - je trouve ce spectacle difficile à affronter. Je n'imaginais pas ça comme ça... Je n'avais pas envisager ce carnage sans beauté ni laideur. Juste une mort dénuée de sens...
Je m'approche d'une personne encore au sol, et lui touche l'épaule en lui demandant, anxieux malgré moi

_ Qu'est-ce que cela ? Quel est le but de cela ?

Détrompez-vous, je ne parle pas de l'île ou du jeu. Juste de cet étrange comportement, de ces morts inutiles et ridicules. Car elles ne sont... rien ! Idée au combien terrifante ! Suis-je également condamné à disparaître de la sorte, moi le génie de la couture, Galatée Jung-Ran, celui dont tout le monde attend avec impatience la nouvelle collcetion ?!

On l’avait bousculé, elle s’était alors relever sans savoir où, où elle était. Un endroit résonnant, des cries, des pleures, des prières. Touts cela mélangé lui donnait la migraine. Elle avait mal un peut partout et encore terrifier par le cauchemar dont elle venait de sortir. Elle tressailli lorsqu’elle prit conscience de ce qu’il l’entourait. Elle venait d’ouvrir les yeux sur ce qu’elle était en train de vivre. Le noir complet, les pleurs d’une petite fille à quelques pas d’elle. La jeune femme la chercha à tâtons. Pourquoi ? Peut être pour se réconforté elle-même, pour délaisser la solitude qui grandissait de seconde en seconde.

Sédaline et sa peur du noir était vraiment choquante. Elle s’approcha encore un peu plus de la jeune fille et lui frôla le bras. La petite hurla soudain et sans rien avoir annoncé :

- Maman !

Le sang de la jeune femme se glaça en un rien de temps, les paroles rassurantes qui auraient coulées de sa bouche en temps normal refusaient de sortir.

Seul les « Chut » environnant aidèrent l’enfant à retrouver son calme, puis elle recommença à sangloter. Sédaline n’osait pas s’approcher de l’enfant sous peine de l’effrayer encore plus. Les sanglots de la jeune fille se firent de plus en plus violents. C’est alors que Sédaline reçu quelque chose en pleine figure. Ce qui la déstabilisa, elle tomba à la renverse sans crier gare. Par chance personne ne ce trouvait en dessous d’elle lorsqu’elle chuta. Puis une voix bourrue s’éleva à l’adresse de la petite fille qui pleurait toujours autant :

- Petite chieuse tu va la fermer à la fin ?

Personne ne répondit et l’enfant semblait avoir arrêté de respirer.

Sédaline qui était prête à répondre pour défendre la petite fut stoppée par un bruit métallique. Plus aucun son ne s’entendait. Tout le monde avait arrêté son petit bazar. C’était comme si un sortilège s’était répandu sur chacune des personne leurs coupant la langue. Puis un second bruit suivi d’un grincement métallique. C’est alors que la lumière vint inonder les visages inquiets ruisselant de larmes.

Sédaline tourna sur elle-même pour voir l’étendu de leurs prison. S’était immense et Sédaline se trouvait au milieu d’un foule affolé se jetant dans la lumière tel des papillons dans le feu.

Tous courrait vers leurs fin … C’était comme si cette certitude avait donné à Sédaline l’envie de préserver les autres. Elle se tourna face à la lumière à une trentaine de mètre d’elle. Pourquoi avançait-elle ? L’intello ne le savais pas …Mais c’était très intriguant… Etait –elle en train de rêver ? Peut être …

Elle sourit en voyant la petite fille se ruer vers la sortie. Puis l’enfant tomba à plat ventre. La jeune femme se précipita sur elle, prit des coups de pied à la place de sa protéger. Elle la fit se relever. Sans un seul regard ni un remerciement, la fille recommença à courir vers la mort brillante.

Lorsque Sédaline commença à se relever on la bouscula et elle se retrouva à genoux, une douleur glacer dans la poitrine.

Sa vu se troubla et les coups abondaient de tout cotés. Mais la jeune femme ne ressentait que mieux les sensations qu’éprouvait son corps : Elle avait froid, elle avait faim, elle avait soif, elle avait sommeil et surtout elle avait peur. Elle remua la tête et regarda devant elle. C’est à cet instant que son cœur s’arrêta de battre. Une main chaude venait de se poser sur son épaule en disait quelques chose que Sédaline n’avait pas comprit. Elle tourna la tête vers la personne qui s’était adressé à elle. La pénombre l’empêchait de discerner les traits de la personne.

Elle n’arrivait plus à bouger malgré l’envie brulante de sa relever, la contacte de la main sur son épaules avait l’effet d’un venin s’insinuant dans ses veines. La jeune femme avait l’impression que le temps s’arrêtait autour d’elle. Elle fut prise de violent frisson lorsqu’elle rouvrit les yeux sur les gens qui s’affolaient de toute part … Pourquoi ne se jetait pas dans la foule ? Pourquoi n’arrivait-elle pas à bouger ?

La foule s’estompait petit à petit mais l’odeur de sueur et de peur persistait encore. Elle retrouva alors toute sa tête. Elle réussit, dans un grand effort, la jeune femme réussit à se relever. Mais la main était toujours sur son épaule et Sédaline ne voyait toujours pas les traits de la fine silhouette.

Invité

Je me penche davantage vers la personne au sol et la soutient tandis qu'elle se relève. La pauvre petite n'a pas l'air bien, au contraire, mais c'est le genre de choses dont je me moque éperdument. Elle n'a de toute manière nul besoin de ma pitié, et je suis bien incapable de la lui offrir. Aussi, tout va pour le mieux dans le meillur des mondes possibles... sauf que nous ne sommes pas dans le meilleur des mondes, plutôt dans un atroce remake de 1984, un livre que j'ai dévoré il y a longtemps. Big Brother is watching you... Yes, sir, and he wants to kill us !

_ Sorry, are you okay ? Do you know what's happen here ? Why are they running away ? [ désolé, vous allez bien ? Vous savez ce qui se passe ici ? Pourquoi courent-ils au loin ? ]

Je repousse mes cheveux pour dévoiler mon visage, et y dépose une expression de compassion et d'inquiétude. Parfait... J'ai l'air de quelqu'un de fréquentable, innoffensif... Le genre de type qui a un fusil mais ne sait même pas par quel boût le tenir. Quelqu'un qui n'est pas moi, comme toujours, mais cela vaut mieux si je dois inspirer confiance. Foutu jeu. Foutu con de Galatée. Qu'est-ce qui m'a pris d'accepter ?
Je continue de lui parler doucement en anglais, puisque je doute qu'elle comprenne le coréen. Cool ce séjour de vacances, j'ai même droit à une pratique intensive des langues !

_ Vous pouvez marcher ? Vous avez pris pas mal de coups, c'était généreux mais stupide de la protéger, vous savez. Je doute que nous restions longtemps en forme ici, vu les coups de feu qu'on entend, alors mieux vaut penser d'abord à soi. Quoique, je dis ça mais j'en suis incapable !

Et un petit rire gêné pour agrémenter le tout. Moi, pas capable de penser à ma personne ? Quel gag !

[ c'est hyper court, je me fais pitié... ]

Sédaline à bout de souffle essayait de retrouver son calme, ses membres étaient tendu et ses muscles raides …

La main chaude la soutint lorsqu’elle tenta de se relever. Rassemblant toutes ses forces dans cette action inutile.

Au fond de l’âme de la jeune femme, elle savait bien que la mort l’attendait, un piège à souris où les chats les attendait à la sortit … Un jouet pour sadique… Pourtant Le jeune étudiante ne savais toujours paso elle se trouvait…

Elle pu en déduire qu’ils avaient tous été enfermer dans un endroit clos fait de tôle car tout le capharnaüm que la foule produisait se répercutait sous forme d’échos …

Comment pouvait-elle réfléchir avait autant de peur dans le ventre ? … Elle devait devenir folle …

Puis une voix … La voix de la personne à qui devait appartenir la main … sans aucun doute … Elle n’arrivait pas à dire si la voix était celle d’un homme ou d’une femme

Il ou elle lui demandait si elle allait bien et si elle était au courant de ce qui se passait …

Comment répondre à une personne inconnue avec la langue collée au palais …

La jeune femme lui fit non de la tête … Elle ne parvenait qu’a cela… Le reste lui paraissait hors de porté… Et puis la vérité s’exprimait par se geste … Elle n’allait pas bien et elle était tout aussi perdue que la petite fille dont elle avait rallongée l’espérance de vie …

La personne qui lui était venue en aide lui parla encore … avec un peu plus de contenance cette fois … Sédaline avait alors identifié le sexe de son interlocuteur … C’était un homme … Mais le doute persistait encore … Car une fois ses yeux adapter à la pénombre l’étudiante pouvait observer les trait fins de la personne …

_ Vous pouvez marcher ? Vous avez pris pas mal de coups, c'était généreux mais stupide de la protéger, vous savez. Je doute que nous restions longtemps en forme ici, vu les coups de feu qu'on entend, alors mieux vaut penser d'abord à soi. Quoique, je dis ça mais j'en suis incapable !

Elle décomposa les paroles du garçon … Oui elle pouvait marcher … Elle lui fit savoir en un petit signe de tête lorsqu’il
lui posa la question.

Puis il lui fit remarquer qu’elle rêvait été criblé de coups … Et que c’était stupide ? Comment quelqu’un pouvait dire que sauver une personne était stupide … Et puis de quoi elle se mêlait ? C’était de son plein grée qu’elle s’était interposer entre les pieds agités et la fillette apeurée …

Alors il lui avoua ne pas rester en forme bien longtemps dans cette endroit désolé … Sédaline le cru bien volonté … et cela ne s’annonçait pas pour s’arranger… Il fallait mieux penser à soi d’abord … Pourtant la jeune femme en serrait incapable …

A la suite de cette affirmation le jeune homme lui avoua qu’il était incapable de pensé qu’a lui … Bizarrement Sédaline en doutait …

La jeune femme laissa tombé ses doutes et y repenserait plus tard … Ses membre et ses muscle se détendaient lentement mais la faisait grimacer …

Sédaline voulu lui poser plein de question …Mais aucun son ne pouvait sortir de ses lèvres … Seul un chuchotement pour le remercier et se fut tout ce dont elle était capable …

Invité

Bon, ok, elle est dans un sale état, et semble avoir mal. Réprimant un soupir, je me penche davantage sur elle, bien obligé de jouer mon rôle de brave gras jusqu'au boût, et commence tout doucement à masser ses jambes, en lui lançant un regard qui lui indique clairement qu'elle n'a pas d'autre choix que de se laisser faire. Je prends sur moi pour faire ça, mais bon...
Doucement, mes mains commencent à détendre les muscles, à leur rendre une part de leur souplesse, avant que je ne me déplace vers ses chevilles, qui ont pas mal soufferts. Apparemment, elle a rien de cassé, tant mieux pour elle. Mais que cette fille me semble stupide, à me regarder sans un mot. Franchement, je trouve ce genre de personne faible et timide pathétique, c'est ainsi. Peut-être parce que mon aspect fait que l'on me prend un peu trop régulièrement à mon goût pour quelqu'un comme ça. Oui, il doit y avoir de ça... je crois.

_ Vos muscles devraient être un peu plus réactifs aintenant, mais vous devriez vous relever lentement.

Pauvre choute... une fois dehors, elle a pas intérêt à me recroiser ou elle survivra pas longtemps. Si pour l'instant je joue le brave type, une fois dehors, le monstre ressortira au premier crétin arrogant que je croiserais, ce qui risque d'arriver trés vite. Me reculant pour m'éloigner légèrement d'elle, je murmure une nouvelle bordée d'injures en coréen, puis soupire en me passant une main sur le visage. Si je l'avait passée dans mes cheveux, j'aurais accéléré leur regraissage, et je ne supporte pas cette sensation. C'est répugnant...
Maintenant, je fixe ses vêtements. Quelques accrocs, mais rien de grave, et je ne vais sûrement pas les réparer, plutôt cre... No way, je vais parier sur quelque chose de ce genre. Plutôt devenir aimable pour de bon que lui réparer ses fringues sans goût ni forme. Décidément, la mode actuelle ne ressemble à rien.

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