Bloody Wings
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.

Bloody Wings

Lorsque la chute commence, toute tentative est vaine. Il faut se résigner à subir le pire.
 
AccueilRechercherDernières imagesS'enregistrerConnexion
Le deal à ne pas rater :
Jeux, jouets et Lego : le deuxième à -50% (large sélection)
Voir le deal

 

 La sale gosse libérée de sa cage...

Aller en bas 
2 participants
AuteurMessage
Iavlina Vassilovitch
Bout de chou Sanguinaire
Iavlina Vassilovitch


Féminin
Nombre de messages : 5
Age : 31
Âge du perso : 10 ans
Pensée du jour : La vie est une maladie sexuellement transmissble, et, qui plus est, fatalement mortelle...
Date d'inscription : 10/05/2008

La sale gosse libérée de sa cage... Empty
MessageSujet: La sale gosse libérée de sa cage...   La sale gosse libérée de sa cage... Icon_minitimeMer 21 Mai - 16:00

Je regarde l'horizon, ma clope à la main. Puis je soupire. Et voilà, comment j'ai fais pour me mettre dans un pétrin pareil? Ca y est, je suis de mauvaise humeur. Je regarde Aleksandr, mon doberman. Tiens, lui aussi, il à l'air assez énervé. Tant mieux. La colère, ça nous stimule. J'amène la cigarette près de ma bouche, en tire une bouffée. Au moins, ces sales larves m'on laissé mon paquet de clopes... Je me sens moins seule. Et puis, ils ont aussi balancé Aleksandr avec moi dans cet endroit minable... Mais quel est cet endroit? Je ne le sais absolument pas. Et ça m'énerve encore plus. Tout ce que je peux déduire, c'est qu'il se trouve près de la mer: je l'ai sous mes yeux. Alors soit c'est une côté, soit une île ou même une presqu'île. Ma bouche se tord en un rictus hargneux. Et voilà, je suis fourrée dans les embrouilles jusqu'au cou, et encore, je reste polie... Nouvelle bouffée de cigarette. Bon, et maintenant, qu'est ce que je fais? J'essaie de me remémorer ce qui c'est passé depuis qu'on m'a enlevé...

Quand je me suis réveillé, je me trouvais dans le noir. Le noir total. J'avais un horrible mal de crâne. J'ai du mettre plusieurs minutes pour remettre mes idées en place. Ensuite, je suis restée assise, sans un bruit, et j'ai écouté. Il y avait du monde, là où j'étais. Un brouhaha gigantesque résonnait à mes oreilles. Des respirations, aussi. Ca avait déjà commencer à m'énerver, de me retrouver dans une immense sale grouillante des ces cloportes d'humains... Quasiment tous avaient peur. Je le sentais, à leurs souffles bruyants et leurs voix agitées. Quels imbéciles... La peur est la pire des émotions. Elle vous fait perdre contrôle de vous-même, vous transforme en un animal fou. Et ces stupides humains n'avaient toujours pas compris ça... Enfin, ils faisaient ce qu'il voulaient, même si ça allait les conduire à leur perte... Moi, en tout cas, je n'allais pas m'effrayer pour une salle noire remplie de cafards... Soudain, j'ai senti une respiration de chien. Tout de suite, j'ai su que c'était Aleksandr. Je lui ai caressé la tête, non pas pour lui montrer mon affection (enfin peut-être un peu, quand même...), mais surtout pour lui signaler que j'étais là, à côté de lui, réveillée et prête à affronter ce qui allait se passer. Car oui, il allait se passer quelque chose. J'en étais sûre. Et effectivement, la "chose" arriva. La lumière jaillit, puis grandit, grandit, tandis qu'un grincement retentissait. Ah, on ouvrait les portes. Etais-je libre? Non, sûrement pas. On n'enlève pas quelqu'un pour le relâcher un peu plus tard. Même si les portes de notre prison c'étaient ouvertes, le reste n'était que l'autre partie de notre geôle. Je n'eu pas le temps de réfléchir plus. Un mouvement de foule gigantesque m'entraîna vers le dehors. Oh non, ces incapables d'humains se laissaient aller à leurs émotions... Imbéciles! Il y avait un homme à côté de moi qui me poussait tellement fort que je me sentais exploser. Là, ce fut trop. Je tendis le bras, et le baffa. Il s'arrêta net, et me regarda bizarrement. Il ne devait pas s'attendre à ça... Mais je n'allais pas en rester là. Ce cloporte méritait qu'on lui remette les pendules à l'heure...


-Eh, sale lourdeau! Tu vas arrêter de me pousser, oui? Ou alors ta masse graisseuse est tellement prohéminente que t'es obligé d'écraser les pauvres gens qui te passent à côté?

L'homme en resta sans voix. Il n'avait pas l'habitude qu'une fillette de dix ans le remette à sa place. Je souris. Et bien voilà, c'était mieux. Il s'était calmé, et maintenant, il m'écoutait. Je cherchai dans ma poche mes clopes... Et ô miracles, elle étaient encore là! Sans plus attendre, j'en pris une, l'alluma, et la coinça entre mes lèvres fines. Ah, ça faisait du bien. En tout cas, le mec me regardait bizarrement. Bon, j'en avais marre de lui. Je plongeai mes yeux rougeâtres dans ceux de l'homme, et, un sourire carnassier aux lèvres, je lui répondis glacialement:

-Maintenant, tu ferais mieux d'arrêter de me regarder comme si j'étais la huitième merveille du monde et de rejoindre tes congenères sans me poser aucun problème... Sinon je me ferais un plaisir de te mettre une nouvelle gifle, et plus fort, cette fois-ci...

A la fin de ma phrase, Aleksandr se posta à côté de moi et grogna envers l'homme qui s'en alla d'un pas plus que rapide, sans m'adresser un seul regard. Et voilà. C'était tellement simple de s'amuser avec un de ces cafards... En tout cas, j'avais réussi à vider un peu ma colère sur cette larve... Soudain, je remarquai un sac, près de l'endroit où je m'étais réveillée. Je l'ouvris, et fouilla dedans. Ma main effleura quelque chose de pointu et assez coupant... Je souris. Un couteau... Je le sortis du sac. C'était un simple couteau de cuisine, un petit couteau, parfait pour ma taille. Et bien, mes ravisseurs avaient pensé à tout... Ensuite, je suis sortie de l'entrepôt, ma clope au bec, Aleksandr à mes côtés. Plusieurs de ses stupides humains me regardaient. Minables. Quelques-uns commençaient déjà à regarder leurs armes comme si c'était leur nouveau jouet. Hum.. Ca allait sûrement finir en tuerie. De toute façon, ces immondes insectes n'étaient que capables de ça: tuer. Ou alors utiliser la violence. Je l'ai compris depuis longtemps: la bêtise humaine est la pire chose qu'il puisse exister dans le monde.

Finalement, j'avais marché jusqu'à cette falaise, sans rencontrer personne, à part la nature luxuriante. Aleksandr n'avait rien senti. Il ne semblait y avoir personne ici... Je regarde la mer. En tout cas, je ne pourrai pas repartir par la mer. Sinon, j'ai plus de 95% de chances de mourir sur les bas-fond situés au pied de la falaise. Et je déteste les risques inutiles, et encore moins ceux suicidaires. Soudain, Aleksandr se retourne et grogne méchamment. Je souris. Tiens, en fait, je ne suis pas si seule... Je me retourne, ma cigarette à la bouche, et je regarde les feuillages. Puis je lance vite-fait quelques mots, pour inviter le camouflé à sortir:


-Tu devrais sortir. Mon chien sait où tu es, et si je lui demande, il n'hésitera pas à venir de trouver et à te manger... Il adore la chaire humaine...

Je tire une bouffée de ma clope, la recrache doucement. Bon, c'est un peu du bluff. La chaire humaine n'est pas le plat préféré d'Aleksandr. Par contre, c'est vrai qu'il peut la manger, si je lui donne le feu vert. Aleksandr est un doberman, après tout. C'est féroce, ces chiens là.
Revenir en haut Aller en bas
Topaze Aryia
Schyzo Suicidaire
Topaze Aryia


Féminin
Nombre de messages : 63
Age : 31
Âge du perso : 25 ans
Pensée du jour : Aime-moi, Détruis-moi, Haïs-moi, Mais, surtout, ne m'oublies pas...
Date d'inscription : 27/02/2008

La sale gosse libérée de sa cage... Empty
MessageSujet: Re: La sale gosse libérée de sa cage...   La sale gosse libérée de sa cage... Icon_minitimeDim 25 Mai - 18:17

Un craquement... Erreur de débutant.
Topaze avait fuit Lionel quelques heures auparavant, après avoir rêvé qu'elle le tuait... Epouvantée par cette image qui l'avait brusquement sortie d'un sommeil profond, elle s'était empressée de s'éloigner de lui sans un mot, se mettant à courir aussi vite que le lui permettaient ses jambes frêles de jeune fille... C'est ainsi qu'elle s'était retrouvée sans réellement le vouloir au nord de l'île.
Après avoir traversé la plaine, elle était parvenue devant un entrepôt. Le sang glacé d'effroi, elle avait fait face au bâtiment, les dents serrées à s'en faire exploser la mâchoire. Son cœur semblait prêt à s'échapper de sa cage thoracique, était-ce le même que celui où elle s'était réveillée ? Elle n'eut pas le temps d'approfondir sa visite des lieux, un frisson parcourût son corps entier, l'autre venait de se réveiller.... Fermant les yeux un instant, Topaze était restée immobile, elle lui parlerait bientôt...


*Eh bien, où sommes-nous ma petite Topaze ? Tu n'as pas rencontré de personnes aussi sympathiques que la femme-araignée ?*


*Non, je... je me suis contentée de chercher Nilfheim...*

*Tu mens toujours aussi bien... Ne t'en fais pas, je le retrouverait tôt ou tard ton ami...*

*Il ne représente aucun danger... On ne le reverra pas...*

*Ça vaut mieux pour lui...*

Un nouveau frisson l'avait parcouru et un sourire machiavélique s'était dessiné sur les lèvres de la jeune fille... L'autre avait pris le contrôle...
S'éloignant d'un pas tranquille du bâtiment, elle avait récupéré Ebène avant de la déposer sur son épaule... Parvenue aux falaises après avoir parcouru un petit bosquet, elle s'était brusquement arrêtée en apercevant une gamine et un chien... Au premier regard, l'enfant l'avait intriguée... Une expression dure sur le visage, plongée dans une sombre méditation, la petite fumait comme ces femmes dans les films, ces femmes dominatrices et sûre d'elles... Curieuse, Topaze avait fini par se décider à grimper dans l'arbre le plus proche. Malheureusement, alors qu'elle s'installait sur une branche assez haute qui lui donnait une bonne vue sur l'étrange personne en la cachant assez bien, elle avait posé son pied sur une branche morte qui avait produit un craquement morbide avant de tomber sur le sol, le bruit de la chute amorti cette fois par les hautes herbes mêlées aux feuilles mortes. Retenant son souffle, elle s'était assise en silence sur la fameuse branche qu'elle projetait déjà d'utiliser comme fauteuil. Du haut de son piédestal, elle entendit sans difficulté le conseil de la fillette intrigante. Perdant toute discrétion, Topaze éclata d'un rire moqueur, tout en plaquant son dos au tronc d'un geste désinvolte. Sans faire un mouvement pour redescendre de sa tour de guet improvisée, elle posa son regard sur la fillette qui s'était tournée vers elle et qui semblait la chercher.


Les dobermans ont beau être de fameux gardes du corps, ils ne savent pas encore grimper aux arbres...

Tout en parlant, Topaze avait saisi l'hameçon de sa canne à pêche qu'elle plantait dans l'écorce de l'arbre lors de son ascension... Tranquillement elle le décrocha et fit remonter sa canne à pêche, avant de la caler entre ses genoux. Puis portant sa main à Ebène, Topaze esquissa un sourire tranquille, n'accordant aucune importance aux dires de la fillette.


Tu ne devrais pas fumer petite, c'est très mauvais...

Elle finit par passer ses bras entre le tronc et sa tête, souriant toujours.

...Enfin, bon, les hommes sont fait pour crever un jour ou l'autre...


*Laisse cette pauvre enfant, elle doit être terrorisée...*

*Terrorisée ? Tu trouves qu'elle a la tête de quelqu'un de terrorisé ? Non... cette gamine n'est certainement pas comme toi...*
Revenir en haut Aller en bas
Iavlina Vassilovitch
Bout de chou Sanguinaire
Iavlina Vassilovitch


Féminin
Nombre de messages : 5
Age : 31
Âge du perso : 10 ans
Pensée du jour : La vie est une maladie sexuellement transmissble, et, qui plus est, fatalement mortelle...
Date d'inscription : 10/05/2008

La sale gosse libérée de sa cage... Empty
MessageSujet: Re: La sale gosse libérée de sa cage...   La sale gosse libérée de sa cage... Icon_minitimeMar 27 Mai - 18:17

Dès que j'entends le rire inhumain de l'inconnu qui me fait face (où est-il d'ailleurs? Ca fait pas mal de temps que je le cherche des yeux, mais j'arrive pas à le voir), je soupire. Oh non. Par pitié, mon dieu, pas ça. Ce rire qui vient de sortir de cet homme (ou de cette fille plutôt? Même si je ne pouvait pas savoir exactement de quel sexe était la personne qui venait de rire, celui-ci semblait plus aigüe que celui d'un homme) était carrément flippant. Enfin, pour les personnes normales, pas pour moi. Et qui dit rire flippant, dit fou furieux. Et je déteste ce genre de personnes. Pourquoi? Parce qu'elles sont encore plus bornées, stupides, et avides de sang que les humains en général... Ah... Bon, allez, je vais être sympa (enfin, moins excécrable que d'habitude), et je vais essayer de dialoguer. Je sens que ça va encore m'apporter des embrouilles, ces trucs là. Mais en même temps, tant que je ne m'ennuie pas, tout va bien. Alors autant tenter une approche sans lui cracher à la figure. D'ailleurs, je ne pourrais pas le faire, vu que je ne sais même pas où elle se trouve... Enfin bref. Bon, finalement, c'est elle qui a décidé de parler. Elle me dit que les dobermans ne savent pas monter aux arbres. Ah, merci du renseignement. Comme ça, je vais arrêter de chercher au sol alors que ma chère interlocutrice se trouve dans les arbres... Puis elle me dit de ne pas fumer. Alors là, je tique. Je déteste qu'on me donne des conseils, comme si j'étais qu'une gosse... Pour toute réponse, je place tranquilement ma cigarette dans ma bouche, j'aspire le plus de fumée possible, et je la recrache doucement par le nez. Enfin, je lance un regard de défi à tout le couvert des arbres qui me fait face. Non mais, et puis quoi encore? Une inconnue arrive, et me dit d'un ton banal après seulement une phrase de prononcée que "je ne devrais pas fumer"... Rah...je déteste ça !

Bon, allez, il faut se calmer. pas la peine de s'énerver pour une clope (même si ça coûte cher, aujourd'hui, ces machins-là! ). D'ailleurs, la fille semble avoir compris que ce ne sont pas ses affaires. Elle lance une dernière phrase genre philosophique, comme quoi les hommes sont obligés de mourir un jour. Elle a pas tort. Mais bon, à choisir, je préfère mourir d'une balle dans le ventre que d'un cancer... Je lui répond d'une voix froide (je suis toujours comme ça avec les humains):


- Oui, bah excuse-moi, mais sache que je ne mourrai pas de la clope. Ce truc n'aura pas le temps de me tuer. Et franchement, c'est pas vraiment digne de mourir d'un cancer dans une chambre d'hôpital. D'ailleurs, je mourrais sûrement dans cet endroit. Et toi aussi, tu risques d'y passer...

Ma phrase a comme un léger goût de menace. Oh, ce n'est pas de moi qu'elle devrait avoir peur. J'aime trop faire souffrir les hommes pour les tuer rapidement. Non, c'est plutôt des vrais fou furieux, du genre ceux que j'ai trouvé à la sorie de l'entrpôt en train de faire joujou avec leurs armes qui m'inquiètent... Il n'hésiteront pas à s'en servir. Enfin, moi non plus, mais je garde la tête froide. Je suis trop intelligente pour me mettre à crier et à tirer partout avec un flingue juste parce que j'ai peur. Et puis, j'ai Aleksandr. Il paraît quasiment innoffensif quand on voit les armes de certains enlevés, mais je l'ai entraîné au combat. Et mon entraînement est quasiment parfait. Mon chien est une machine de guerre, quoi qu'on pense. Bon, j'en ai marre de la chercher comme ça parmis les feuilles de cette foutue forêt. Et puis, je vais pas la manger... Peut-être même qu'elle pourrait m'aider... Enfin, me "soutenir". Un humain ne m'aide pas, c'est moi qui aide. J'entends quelques coups de feu, au loin. Et voilà... A peine arrivés, ils commencent déjà à se taper dessus... Les humains sont vraiment des larves incorrigibles. Je lève la tête vers le couvert des arbres:

- Alors, tu descens ? Ou tu as peur d'une pauvre petite fillette de dix ans ? Ne t'inquiètes pas, je ne te ferais pas de mal. Aleksandr restera bien tranquille à côté de moi. Tu as ma parole. Et sache que quand je donne ma parole, je ne la retire pas... Sauf si, bien sûr, tu décides de m'attaquer. Là, je ne te ferais pas de cadeaux.

Bon, ce n'est pas très menançant, lorsque c'est une fillette de dix ans qui prononce ça. Mais l'éclat de mes yeux rattrapent le coup: froid, intransigeant. Et maintenant, est-ce qu'elle va rester sur sa petite branche, ou est-ce qu'elle va décider de faire face à découvert à la menançante petite fillette haute comme trois pommes? J'attends une réponse, ou un mouvement, tout en caressant Aleksandr. Il a l'air de s'être calmé. Il ne grogne plus, et attend, lui aussi. Je finis ma clope, l'écrase sur la paume de ma main. Un petit coup de bluff... Enfin, je la jette derrière moi, dans la mer. Allez, ma petite, sort de ta cachette...
Revenir en haut Aller en bas
Topaze Aryia
Schyzo Suicidaire
Topaze Aryia


Féminin
Nombre de messages : 63
Age : 31
Âge du perso : 25 ans
Pensée du jour : Aime-moi, Détruis-moi, Haïs-moi, Mais, surtout, ne m'oublies pas...
Date d'inscription : 27/02/2008

La sale gosse libérée de sa cage... Empty
MessageSujet: Re: La sale gosse libérée de sa cage...   La sale gosse libérée de sa cage... Icon_minitimeSam 7 Juin - 13:40

Un sourire tranquille s'était dessiné sur les lèvres de Topaze devant la réaction de la fillette après sa remarque à propos des cigarettes. Son visage semblait déjà s'être assombri un peu plus suite à son moment d'hilarité, mais après que la blondinette ait formulé ce conseil la colère était montée au visage de la fillette. La réponse de l'enfant fut prononcée d'une voix froide qui avait provoqué un nouveau sourire à la jeune femme. Le "excuse-moi" avait commencé par l'étonner, mais par la suite, elle avait dut retenir un rire, le fait de se justifier était une habitude chez les hommes. Cette gamine n'était donc pas si différente qu'elle voulait le faire croire ? Pourtant la suite de sa réponse avait chassé cette pensée de son esprit. La fillette n'avait pas peur de la mort, elle allait lui plaire... Un silence se posa, c'était à elle de répondre on dirait...

Y passer...? J'attend la mort depuis si longtemps, elle peut bien venir...

Sans faire attention au ton de menace de l'enfant, elle posa sa tête contre l'écorce, se lançant dans une courte méditation... Qui aurait put la tuer ? Elle espérait avoir une mort digne d'elle, mourir sous les mains d'un pauvre idiot l'embêtait assez, si elle devait mourir, il fallait que ce soit par quelqu'un d'aussi dérangé qu'elle, voire plus.... Elle devait aussi retrouver Nilfheim avant... Elle s'en voudrait si elle l'avait amené dans cet endroit et qu'il mourrait ici, sans qu'elle ait put le venger... Il devait avoir une mort digne lui aussi.
Soudain elle fut interrompue dans sa méditation par la fillette qui semblait s'impatienter. Les paroles de l'enfant lui arrachèrent un nouveau sourire, tandis qu'elle se redressait doucement. Voila qu'elle devait bouger... Faisant balancer sa jambe dans le vide, elle ferma les yeux un moment, descendre serait moins facile que monter... Elle laissa tomber sa canne à pêche, gardant l'hameçon dans sa main droite, puis redescendit de la même façon, plus lentement, mais plantant toujours l'hameçon dans l'écorce... Ça avait au moins l'avantage d'être pratique pour monter aux arbres.... D'un pas lent, elle sortit de l'amas de végétation, s'offrant à la vue de la fillette, toute vêtue de noir et de rouge, féminine et frêle, des formes bien dessinées, elle semblait inoffensive au premier regard... Pourtant les traits fins de son visage exprimaient la dureté de sa personnalité, ses yeux bleus artificiels ne renvoyant aucune émotion, ses lèvres animées d'un sourire malveillant. Elle resta silencieuse un instant, debout à quelques mètres de la fillette. Le vent frais venu de la mer faisait voler ses cheveux. Durant l'espace d'un instant, son expression se fit plus douce, puis elle redevint comme précédemment.



*Ne fais pas l'imbécile.*

*S'il te plaît.... Ne lui fais rien...*

*Ce n'était pas dans mon intention, laisse moi parler...*

Passant sa main dans ses cheveux, elle calma un instant leur danse avec le vent, avant d'avancer vers la jeune fille. Elle s'arrêta devant elle, son regard se posa sur le doberman.


Comment s'appelle-t-il ?

Elle tendit sa main vers le chien lentement et attendit de voir s'il allait la flairer ou se mettre à grogner. Ebène était toujours sur l'épaule de la jeune fille, les moustaches frémissantes, fixant la fillette de ses petits yeux noirs.
Revenir en haut Aller en bas
Contenu sponsorisé





La sale gosse libérée de sa cage... Empty
MessageSujet: Re: La sale gosse libérée de sa cage...   La sale gosse libérée de sa cage... Icon_minitime

Revenir en haut Aller en bas
 
La sale gosse libérée de sa cage...
Revenir en haut 
Page 1 sur 1
 Sujets similaires
-
» *W* Iavlina...sale petite peste *W* [finie, mais avec un peu de retard...]

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Bloody Wings :: [ Zone Nord ] :: ▪ Les Falaises ▪-
Sauter vers:  
Ne ratez plus aucun deal !
Abonnez-vous pour recevoir par notification une sélection des meilleurs deals chaque jour.
IgnorerAutoriser