Tombera, tombera pas ? [Pv. Gretel]

Un homme marchait avec une non-chalence et une sereinité particulièrement étonnante. Si l'on était dans une rue d'une grande ville, on pourrait se dire que c'est normale d'avoir une telle attitude. Mais là, on était sur une île déserte apparemment mais tant que ça car il savait qu'il n'était pas seul, il avait déjà croisé la route d'une personne. D'une mariée en fait, elle l'avait touché c'est sûr mais il était sensible comme homme même si d'apparence, il peut paraître froid et avoir un coeur de pierre. Il avait longé le large depuis un bon moment, il avait aperçut le phare et voulait s'y rendre. Pourquoi ? Bah, parce qu'il a envie de visiter un phare, c'est tout. Une brise assez puissante et fraîche mordait un côté de son visage, il n'essayait même plus de dompter ses cheveux, c'était peine perdue de toute façon et il voyait bien même si les mèches rebelles se plaçaient devant ses yeux. Il marchait sur une étendue de sable, elle paraissait infini au bout d'une journée mais il ne pensait pas à ça, non pas du tout même. Baptiste se demandait comment s'en sortait les autres personnes sur cette île. C'était un poid pour lui de connaître le secret de cette aventure et de ne pas pouvoir le partager avec les gens qu'il rencontrait. Relevant la tête, ses yeux vert se posèrent sur l'édifice en face de lui. Il était assez haut tout de même, jetant un coup d'oeil autour de lui, il n'y avait toujours personnes avec qui, il pourrait échanger ses pensées.

Il y avait des escaliers différent enfait, un à l'intérieur mais il ne comptait pas s'aventurait dans ce truc sombre en étant dans un état de fatigue pareil. Il prit une escalier extérieur. On pouvait se rendre en haut du phare et c'était son objectif depuis le début pour pouvoir regarder au loin, comme s'il essayait de se rattacher à quelques choses. Tout en montant doucement l'escalier métallique, chaques marches grinçaient, c'était à se demandait si il pourrait redescendre une fois en haut. Mains dans les poches, il arriva au sommet et un léger sourire se dessina sur ses lèvres, abîmées par le froid. Passant un main dans ses cheveux pour écarter les mèches qui le gêné, il posa ses mains sur la rambarde et regarda l'horizon durant quelques instants. Il n'y avait aucunes de terre et près ou de loin, c'était embêtant tout de même cette histoire. Non pas qu'il serait partit de suite à la nage mais qu'il aurait prévenu le plus de monde possible pour partir d'ici avec une embarcation de fortune. Mais de toutes façons, plus la pein d'y penser puisqu'on ne pouvait pas partir. Baptiste poussa un léger soupir puis se retourna vers la lampe qui se trouvait au sommet du phare. Evidemment, elle était en panne mais il ne la regardait pas vraiment, il était dans ses pensées.

S'appuyant contre la rambarde sur lauqelle il s'appuyait quelques minutes avant, il regarda plus attentivement l'arme qu'il avait à sa ceinture. La prenant entre ses mains, que c'était débile comme jeu. Non, mais il n'aurait jamais le courage d'attaquer, de frapper voir tuer quelqu'un avec ce truc là. C'est alors qu'il ressentit une nouvelle douleur à son coude, les effets du médicaments avaient dûs s'atténuer. Baptiste releva la manche de son tee-shirt et inspecta le pansement, une tache de sang était apparente. Il rabaissa sa manche avec soin et s'assit à terre, les poches bourraient de médicaments qu'il avait trouvé à l'infirmerie. Laissant sa tête tomber en arrière, il se reposait un instant. Qu'allait-il lui arriver maintenant ? Une nouvelle rencontre ? Peut être allait(il enfin rencontrer un de ces virtuels, depuis le temps qu'il avait envie d'en voir un. Enfin, s'il en voit un, un jour, cela risque d'être la dernière chose qu'il puisse voir. Puis c'est alors qu'un bruit le tira de ses pensées, le bruit du métal rouillé, un grincement désagréable. Tiens donc, de la visite plus vite qu'il ne l'avait prévus ?

Invité

Un froid désagréable s'était installé sur les lieux, des brises malsaines ne cessèrent de s'endormir avec un oeil cependant ouvert sur le chemin qu'empruntait une jeune personne perdue à travers les chimères d'une histoire à peine commencée. Les cris aigus d'une journée pourtant calme s'affaissèrent sur les lieux dits. Une symphonie sourde caressa du bout des ailes l'inconnu et embellirent cet intriguance avec délicatesse. L'avez-vous déjà rencontrée...ce sentiment qu'est celui de se sentir seul et perdu sur une piste encore jamais parcourue. Sentir un atmosphère étranger n'est pas toujours juteux, loin de là. Cette sensation, notre jeune S'Grimmanx la perçut en cet instant. Après un réveil douloureux et quelque peu inconfortable, Gretel s'était eclipsée vers de tout autre endroit. Il lui avait fallu un bon moment avant de réaliser ce qu'elle faisait sur cette île, avec le pourquoi du comment bien sûr. Lorsqu'elle s'était sortie elle-même de son sommeil, une froideur vicieuse l'avait assaillie et l'étrange sentiment de se sentir seule n'avait été que victorieuse. Imaginez-vous vous réveiller dans un endroit où vous n'y avez jamais mis les pieds ni reçu la moindre indication...bonjour pour l'hospitalité. Pour se réconforter, Gretel sortit son paquet de cigarette et s'en alluma une avec délection...un soupir démesuré s'échappa de ses lèvres et la demoiselle ferma un instant ses paupières, s'adossa contre un arbre et se laissa bercer par un bien-être peu rassurant. Ses oreilles écoutèrent attentivement la nature s'exprimer, ses pensées se mêlèrent à de nombreuses confusions et Gretel finit par donner un fâcheux coup de pied sur l'arbre contre lequel elle s'était sans la moindre gêne installée. Elle pestait son patron, qui l'avait envoyée sur ce bout de terre perdu au beau milieu de nulle part, et n'espèrait qu'une chose...en finir vite avec ces mystères intrépides. Son intuition lui dicta pourtant qu'elle allait devoir attendre longtemps avant de reprendre contact auprès des siens. Elle n'avait encore rencontré personne jusqu'à présent et celà lui laissait penser de temps à autre qu'elle se retrouvait comme un naufragé sur une île...seul face à son destin. Qu'elle situation ironique ne trouvez-vous pas?

Fort peu habillé, la jeune femme ne put que ressentir les frissons l'attaquer avec ce sourire invisible si mesquin. Elle lâcha un petit grommelemment et se réchauffa par une bouffée de chaleur mortelle de sa cigarette bien-aimée avant de lever son fin visage vers le ciel à présent dégagé. Un jeans, quelque peu déchiré par les âges et par les méfaits d'un nouveau lieu, l'habillait simplement dans des tons clairs et usés. Pour accompagné ce bout de tissu banal, la jeune femme porte un top accourant jusqu'à son nombril plongé dans un noir ébène plutôt envahissant en son genre. Gretel optait toujours pour les vêtements simples et légers. Tout ce qui était froufrous à rubans, disons que ça n'est pas vraiment son truc à elle. D'ailleurs, elle ne portait pas souvent des bijoux...exception pour ce bracelet en argent que lui avait offert son père dans sa plus tendre enfance. Ce bracelet en question portait des inscriptions arabesques qui n'avaient jamais été traduites. Gretel n'en avait jamais eu la volonté ni plus...ni moins. Une douce odeur mortelle vint caresse ses lèvres sanglantes par un désir discret avant d'être projetté plus loin par un regard recouvert d'un léger coup de pinceau corbeau qui approfondissait ses deux pupilles noirâtres. Pour ajouté une touche sauvage, la belle n'a besoin que d'une chevelure rebelle et souple qui se laissa volontier caresser par un vent coquin. Certains disent voir en elle une poupée par sa porcelaine pâle et sans vie. Il n'est point dure de voir ses sentiments lorsque notre eugénie ne fait aucun efforts pour cacher ses sentiments...la colère, la tristesse, l'amusement, ect. De nombreux sentiments peuvent être perçus si l'on cherche bien et si l'on prête un peu de temps envers une simple inconnue créée d'os et de chair. Gretel soupira d'aise avant de remarquer un bâtiment qui ornait majestueusement les lieux non loin d'elle...il semblait être plutôt une tour d'observation...ou un phare peut-être? La curiosité la piquait et la jeune femme finit par se redresser avec un courage volontaire et se mit en hâte vers le bâtiment bien curieux...

* Bordel >< j'ai un de ces mal de crâne! *

Eh oui, après s'être relevée brusquement, Gretel avait ressenti une vilaine migraine et elle ne put s'empêcher de jurer à pleine dents. Elle ne supportait pas celà et finit par grommeler comme à son habitude lorsque les faits actuels ne la plurent guère. De ses longues et fines jambes la muse se déplaca avec cette lenteur confondue aux limaces...l'odeur de sa cigarette se répandit autour d'elle mais elle n'en avait que faire et chemina vers le phare qui ne perdit pas une miette pour se moquer de la petite crevette à ses pieds qu'était notre chère Gretel. L'envie de défier ce prétentieux la prit soudainement et elle parcourut avec nonchalance les marches d'escaliers une par une, soupirant à chaque marche franchie. Une fois arrivée en haut, elle ne put s'empêcher de lâcher un grand soupir de soulagement avec un gémissement de victoire. Un léger sourire borda ses lèvres lorsqu'elle aperçut seulement une présence à ses côtés. Se rattrapant, Gretel observa l'individu qui semblait perdu dans une fatigue pittoresque. Ses deux pupilles dévisagèrent le jeune homme ténébreux mais Gretel finit par soupirer une nouvelle fois et s'assit sur une marche avant de s'adresser à l'inconnu;

" Alors, on se repose? "

Les grincements étaient désagréable, Baptiste s'attendait à ce que l'inconnu arrive mais il trouvait le temps long. Il avait déjà oublié à quel point, les escaliers étaient long et difficile à monter surtout en état de fatigue. Heureusement que son mal de tête était passé grâce à sa petite aventure dans l'infirmerie de l'île. Une légère angoisse prit place chez le jeune homme, dans son état, il ne pourrait pas faire face longtemps si jamais l'inconnu s'en prenait à sa vie. Mais il était assez confiant en fait, il saurait trouver les ressources au bon moment et puis, il n'était pas non plus à l'agonie. Il ramena un de ses genoux contre son torse et posa son bras non blessé sur celui-ci. Sa tête penchait vers l'arrière en essayant de se détendre car il ne l'était pas vraiment à ce moment là. C'est alors qu'une odeur de tabac se fit sentir distinctement, comme par instinct sa tête se redressa pour regarder au haut des escaliers. Ce n'était pas du tout son habitude de fumer, il le faisait rarement et cela durant les soirées mais il se dit qu'une petite cigarette ne serait pas de refus. Les pas approchés, il allait enfin voir qui était cette personne, fumeur de plus. Rapidement, il cherchait un moyen de faire un échange pour obtenir une cigarette, ça ne devrait pas être compliqué. Un léger soupire se fit entendre, suivit d'un petit gémissement qui fit sourire le jeune homme. Baptiste reconnut tout de suite le sexe de la personne, c'était une femme. Elle se présenta enfin devant lui, il n'avait pas le courage de se lever pour la saluer, il en était désolé. Son regard émeraude passa sur l'ensemble du corps de la nouvelle inconnue. Il n'y avait rien à dire, elle était tout ce qu'il y avait de plus charmante malgré ce côté un peu froid mais son sourire le rassura. Le journaliste trouvait quand même qu'elle était habillé un légèrement et elle ne devait pas avoir très chaud. Lui, n'avait que son jean un peu délavé et un tee-shirt à manche longue noir. Sa veste ayant fait office de pansement, elle était restée à l'infirmerie. Passant une main dans ses cheveux pour mieux voir la demoiselle, la cicatrice traversa l'ensemble de son visage apparut, il n'y pensait même plus. Depuis le temps qu'il vivait avec. Après un second soupir, parsemant encore plus l'odeur de la cigarette, elle s'assit près de lui et lui demanda avec un sourire s'il se reposait. A croire qu'elle était contente de le voir un peu fatigué. Baptiste passa sa langue sur ses lèvres et lui répondit en ne quittant pas ses yeux, pas question de tourner la tête avant de la connaitre un peu mieux.

- On peut ça comme ça... Mais je pense avoir récupéré. Et vous, vous baladez ? Ou bien vous cherchez quelque chose ?

Baptiste se demandait si elle avait déjà rencontré quelqu'un sur l'île et s'il était encore vivant par la même occasion. Personnellement, elle pourrait bien être une tueuse, elle en avait l'allure en tout cas. Surement cela qui faisait son charme mais bon, il n'était pas là pour la juger, ce qu'il voulait au fond, c'était avoir le plus de personne de son côté pour ne pas être victime de coup bas. En tout cas, si elle était réveillée depuis peu de temps, elle devait souffrir d'un bon mal de tête elle aussi. Baptiste se mordit la lèvre inférieur, il avait peut être trouvé le moyen d'avoir une cigarette finalement. Le jeune homme plongea alors sa main dans sa poche et en ressortit une boite de médicament, c'était du paracétamole ou un truc dans le genre, idéal pour les maux de tête. mais ce n'était pas dans la nature de baptiste de marchander et puis finalement, il se dit que la cigarette n'était pas indispensable. D'un geste calme, il tendit la boite à la demoiselle près de lui en ajoutant.

- Tenez, si vous avez mal à la tête... Je les ai trouvé dans un bâtiment délabré qui devait être l'infirmerie autrefois...

Le journaliste attendait qu'elle lui prenne la boite des main ou bien qu'elle refuse en lui disant qu'elle n'avait pas mal à la tête. Dans ce cas, elle avait une chance incroyable car tout ceux qu'il avait rencontré, avait été heureux de prendre ces médicaments. Pendant un petit moment, il regardait le visage de son interlocutrice. Il aurait bien aimé savoir ce qu'elle pensait de tout ça, de la situation dans laquelle elle était en ce moment. Plus le temps passé et plus le vent soufflait, si ça continuait, il serait obligé de descendre plus tôt que prévu. Mais bizarrement, il n'était plus intéressé par le temps, seulement par la demoiselle, pourquoi elle était monté là ? Pourquoi elle lui parlé alors qu'elle aurait repartir. Tant de questions qui se bousculaient dans sa tête qu'il en aurait eu marre en tant normal mais comme plus rien n'était normal... Le visage de la jeune fille était presque parfait, on aurait dit une poupée, il en avait presque envie de le toucher mais il n'était pas fou, il gardait ses mains où elles étaient. Se mordant la lèvre une nouvelle fois, il finit par se présenter à celle-ci, il ne perdait rien de toute façon.

- Je m'appelle Baptiste et vous ?

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