Première impression

Sous un nuage toxique, qui infecté petit à petit les personnes qui vivaient en dessous. Une grande ville, soit disant la plus belle du monde mais qui restait la plus sale aux yeux du journaliste. Celui-ci marchait tranquillement dans la rue, mains dans les poches, le regard rivé sur le sol, il pensait à tout autre chose. Connaissant par coeur le chemin pour rentrer chez lui, il levait à peine les yeux vers l'horizon, ce qui lui valait quelques bousculades lors des passages dans les heures de pointes. Empreintant une ruelle pour entrer dans son appartement, il n'eut pas le temps d'ouvrir la porte qu'une vive douleur s'emprit de son esprit et puis les ténèbres...

Enfin, il pensait à nouveau. Du moins, il pensait penser à nouveau mais il avait toujours pensé. Noir, il faisait noir et c'était gênant. Un mal de tête puissant, les bruits alentours résonnaient dans son crâne, le son décuplé, c'était horrible. N'osant ouvrir les yeux pour ne pas avoir à affronter la lumière, il se demandait s'il survivrait à ça. Levant son bras gauche, il ressentit une vive douleur au niveau du coude. Etouffant un gémissement, il se redressa, se retrouvant assis puis amena sa main droite sur son coude gauche. A cause du mouvement brusque, sa tête tournait, doucement, il ouvrit les yeux, la lumière pétillante agraissant ses yeux. Baptiste jurait intérieurement, son mal de tête passait petit à petit, peut être parce qu'il pensait plutôt à son bras qui avait une plaie encore ouverte d'où quelques gouttes de sang perlaient et venait s'aplatîr sur le sable fin. Réalisant qu'il n'était plus dans Paris devant son appartement, il releva la tête puis observa le paysage autour de lui. D'un côté, une immense étendue d'eau, de l'autre une vaste forêt qui semblait plutôt hostile. Se retournant avec délicatesse pour ne pas troubler son esprit encore engourdit, il aperçut un batîment en ruine, abandonné et qui parassait vide. Réflichissant rapidement, il se dit qu'il devrait se mettre à l'abri, étant blessé légèrement et ainsi exposé sur cette terre sauvage. Se levant doucement pour ne pas s'étourdir, tapant sur ses vêtements pour enlever la poussière et le sable qui s'était accroché. Un sourire au coin des lèvres, il était d'un calme spectaculaire pour la situation dans laquelle il se trouvait.

Tenant son coude qui saignait de sa main opposé, il tituba un peu aux premiers pas mais retrouva son élquilibre rapidement. Atteingant enfin le bâtiment, en ruine, il pénétra dans un couloir apparemment. Les rayons de soleil étaient absent, ce qui rendait l'endroit particulièrement lugubre et peu acceuillant. Baptiste empreinta un couloir qui paraissait infini, le bruits de ses pas résonnait dans le tunnel de pierre. Débouchant enfin sur une pièce, des armoires imposante couvraient les murs, au milieu, il y avait des débris de verre et on pouvait même remarquer du sang séchait. Toujours la mine impassible, le jeune homme balayait la pièce de son regard. Celui-ci s'arrêta quand il aperçut un tiroir renversé au sol remplis de médicament. C'était plutôt un belle découverte, il s'approcha des boîtes de médicaments à terre puis s'accroupit à côté, cherchant quelques instant du paracétamol pour sa tête, il le trouva puis en prit un. Après une très brève réflexion, il prit deux boîtes dans sa poche mais à sa plus grande surprise, elle était déjà pleine... jurant une nouvelle fois dans un murmure, il sortit de sa poche un objet relativement lourd et encombrant, il ne l'avait pas identifié. Lorsqu'il reconnut enfin l'objet, une cruelle envie de le jeter contre le mur lui vint à l'esprit mais un élcair parcourut son corps, une illumination. Serrant l'objet plus fort par le manche, il comprit tout de suite où il était. C'était un coup de cet enfoiré de Suédois ! Tout ce qu'il avait, tout était comme il l'avait dit et comme vengeance contre baptiste qui avait écrit des articles diffamatoire sur son procédé, il l'avait kidnappé pour son jeu débile. Et comme arme pour se défendre, si on pouvait appeler cela une arme... C'était un fer à repasser ! Peu importe, fourrant l'objet dans sa poche, il se promit de tuer le producteur avec ce fer et tout ceux qui se mettrait dans son chemin. Une envie passagère sûrement, ça lui passera. Mettant les bîtes de médicament dans l'autre poche de sa veste, il se releva puis réfléchit à une solution pour son bras.

Après quelques minutes d'apaisement, il s'était calmé. Otant sa veste, il se retrouva en tee-shirt noir, à manche longue. Arrachant un lambeau de tissus de sa précieuse veste, il fit un bandage pour son coude qu'il cacha en rabaissant ses manches mais le fait qu'elles moulaient ses bras, pouvait rendre la blessure visible pour un oeil avertit. Prenant son arme qu'il devait garder selon les règles du jeu, il l'accrocha à sa ceinture, il n'allait quand même pas la tenir toujours en main et ainsi, il l'avait à porter au cas où, on s'en prendrait à sa personne. Tandis que les boîtes de médicaments, il les plaça dans une poche arrière de son jean. Le cachet commençant à faire son effet, il avait enfin toute sa capacité intellectuel, il sortit de ces débrits et revint à l'endroit où il s'était éveillé. Soupirant, le jeune homme se rendit compte qu'il n'avait pas d'autre choix que d'aller vers les autres pour se faire des alliés. Mais une chose qu'il gardera pour lui, c'est qu'ils sont tous les jouets d'une machination, pour divertir la planète entière. Peut être que ce secret sera ce qui lui sauvera la vie. Baptiste décida donc de se diriger doucement vers la plage, il avait un soucis. Il n'avait pas peur des autres non, mais de ce que le producteur appellé les virtuels, selon la description, c'était des choses horrible et capable de tout pour arriver à leur fin. Qui sait sur qui, il tombera prochainement...

Invité

(( J'me permet hein ^___^" ))

Mal, mal de crâne. lui vrille l'esprit, mais lui répète inlassablement, "tu es vivante". J'ai mal donc je suis. Logique. Elle avait du se cogner à un poteau, quelque chose dans ce genre. En retard pour le plus beau jour de sa vie. Et dans une robe pareille, les passants devaient la regarder bizarrement. C'est cette pensée qui la décida à ouvrir les yeux. La douleur flulgura au point qu'elle cru que sa tête allait exploser. Et elle se sentait nauséeuse. Pourquoi n'entendait-elle pas le traditionel "Ca va mademoiselle ?" Qui ne manquait jamais de retentir lorsqu'elle se prenait un mur, un poteau, ou un chat ? (Pourquoi pas ?). Lorsqu'enfin elle parvint à voir autre chose que des taches de couleur, elle eut la réponse à sa question. Elle était seule. Dans une pièce qui n'était certainement pas la chambre nuptiale. Un hopital peut-être ? Mais il manquait l'odeur généralement associée à ce genre d'endroit. D'ailleurs c'était bien trop petit. Sa robe prenait, avec l'aide de boites de médicaments (D'ou l'idée de l'hopital, qui n'allait sans tout de même pas sortir de nulle part) toute la place disponible. Elle se passa la main dans les cheveux, avant de la retirer avec une grimace de dégout ; Elle était poisseuse de sang. Elle s'était donc vraiment fait mal. Sentant de l'air frais derrière elle, elle se retourna, se retrouvant nez à nez avec une fenêtre. Ou du moins, un semblant de fenêtre, tout cela ne pouvait être qu'un rêve.

"Qu'est-ce que c'est que ce bordel ?"

De l'herbe jusqu'à s'en brûler les yeux, des arbres, et, au loin, une tâche luminescente ; un lac. On a pas de ca à Stockholm. Ah non. Donc c'est un rêve. Fort bien. Douloureux, en passant, ce rêve. Aie, oui, il aurait peut-être attendre un peu avant de se lever. La voila qui retombe lourdement, sur le point de rendre tripes et boyaux. Non, quand même pas, pas sur une si jolie robe. Chiante, la robe aussi. Pas facile de bouger avec. Mais c'est pas une raison pour maudire sa propre mère, comme ca. Son regard vacilla, déjà lasse au'elle était de ce rêve trop désagréable. - Trop réaliste peut-être ? - Avant de se fixer sur la porte. Porte, oui, sortir prendre l'air lui semblait une bonne idée. Peut-être qu'elle aurait les idées plus claires. Il serait effectivement temps de se rendre compte au'il ne s'agit pas d'un rêve. Voila, ce n'est pas trop tôt. Un filet rouge lui coule sur le front, pratiquement dans l'oeil. Et ca sent le sang, la mort prochaine. Et surtout, ca pue le vrai.

"Ah !"

L'exclamation qui lui echappe alors parait ridicule, mais il n'y a pas vraiment autre chose à ajouter. C'est la réalité. Mais quelle réalité ? Pourquoi n'est elle pas debout devant l'autel, pour dire oui ? Elle pense à un enlèvement. Oui, mais pourquoi ? Pas pour son fric. Elle se sait jolie. Mais pourquoi l'avoir emmenée dans un endroit pareil si ce n'est qu'une histoire de coin de rue ? Parce qu'ici, des coins de rue, il n'y en a pas. Mais ca n'a pas vraiment d'importance. C'est surtout, qu'est-ce qu'elle doit faire ? Comment rentrer ? Ou aller ? Sortir déjà ce serait bien. Elle tente maladroitement de bander sa blessure, d'oublier son mal de crâne, et se lève. Elle oscille un peu, c'est vrai, mais ca va. Ouvre la porte, trébuche, se rattrappe à une étagère bancale. Des coupeaux de fer s'échappent d'un des plis de sa robe. Elle se penche. On dirait des étoiles. Ah oui. C'est ca. Des Shurikens....Des Shurikens ? Dans SA poche ? Elle les regarde un instant, absolument médusée. Du bruit. Elle les ramasse, se blessant légèrement au passage sur leurs pointes (qui, comme leur nom l'indique, sont sacrément pointues) les fourre en vitesse dans sa poche. Un Quidam entre, fouille dans les boites de médicament. Se sert. Lui, il a l'air de tout trouver normal. Il ne l'a pas vue. Il ressort. Elle reste un moment immobile, puis se rue à sa suite. C'est peut-être sa seule chance de ne pas perdre la boule, ce type.

"Euh...Attendez s'il vous plait !"

Elle se prend les pieds dans sa robe, essaye de courir, puis finit par le ratrapper.

"Est-ce que vous sauriez, enfin....Ca va sans doute vous paraitre débile, mais je ne sais pas du tout ou je suis"

[Avec plaisir ^^]

Marchant lentement vers la mer, l'espace serait desert et il verrait au loin. Ainsi, il pourrait voir si un danger se présentait à lui et peut être le contourner malgré sa blessure. A un moment, il avait cru entendre un murmure, une voix féminine. Baptiste ne se retourna pas parce qu'il pensait que c'était encore une séquelle de son aml de tête et de sa perte de connaissance. D'un autre côté, il se demandait s'il ne devenait pas fou, manquerait plus que ça. Reprenant ses esprit, il avançait, les mains fourraient dans les poches. C'est alors qu'une voix retentit, mais cette fois-ci, ce n'était pas un murmure mais bel et bien une parole prononcait sur un ton un peu essouflé. Le jeune homme, plutôt surpris d'avoir de la compagnie se retourna. En réalité, il était plus surprit de ne pas l'avoir remarqué avant que de la voir devant lui. Le murmure qu'il avait entendu, ce n'était pas son esprit mais c'était la jeune fille en face de lui. Ce qui lui sauta aux yeux, c'était la robe blanche de la cette femme, une robe de mariée pour sûr. Malheureusement, celle-ci était souillé par le voyage qu'avait subit sa propriétaire. En effet, quelques tâches de sang et de terre. Son interlocutrice avait de beaux cheveux, des yeux bleues particulièrement envoûtant malgré l'expression de son visage qui ne marquait que la détresse. Portant son regard émeraude sur son visage, Baptiste remarqua une blessure au front, apparemment, ce n'était pas grave et elle s'en était occupé. Un léger sourire apparut sur son visage, à la fois d'amusement et de compassion. C'était triste comme spectacle finalement. Cette jeune femme avait été enlevé le jour de son mariage, elle paraîssait si innoncente aux premiers abords qu'il avait envie de la prendre sous son aile et de la protéger mais ce qu'il savait, c'est qu'elle aussi avait dû avoir une arme. Peut être jouait-elle la comédie pour s'approcher de lui et le tuer par la suite mais il ne le pensait pas. La plupart de la population mondial n'était pas au courant de ce qui se tramait sur cette île alors il décida de lui accorder sa confiance en espérant s'en faire une alliée. D'une voix calme et posée, il lui répondit en lui mentant mais c'était pour son bien.

- Non, je ne trouve pas votre question débile. Au contraire, car je suis dans la même situation que vous. Enfin, j'ai une vague idée de ce qui nous est arrivé mais je ne suis pas sûr. Je pense que nous avons été kidnappé et emmené sur cet île mais je ne sais pas vraiment pourquoi pour l'instant.

Bien sûr qu'il savait pourquoi. Mais comment annoncer à une eprsonne qu'elle était là pour tuer d'autres personnes. Surtout qu'il ne connaissait pas l'arme de la jeune femme, sûrement plus puissante que la sienne. Personnellement, il n'avait pas de honte à montrer son arme, elle pouvait la voir à sa ceinture de toute façon. La voix de l'inconnue avait un accent mais il n'en était pas sûr, elle avait que très peu parlé. Baptiste pensa alors que la jeune femme devait avoir un mal de tête terrible en plus de sa blessure. Fouillant dans ses poches en cherchant la bonne plaquette de médicament, il trouva enfin celui qui calmait les douleurs. Il n'allait tout de même pas lui donner de la morphine pour un mal de tête, la pauvre. Tellement il en avait les poches, il lui tendit la plaquette en lui adressant un sourire compatissant. Même dans les pires situations, il faut garder le sourire et se soutenir, il n'était plus seul et cela le rassurait un peu.

- Tenez, je suppose que vous devez avoir un mal de tête ou alors vous êtes chanceuse mais gardez ces médicaments, on se sait jamais après tout.

Puis, Baptiste se rendit compte qu'il avait été assez impoli avec elle, il ne s'était même pas présenté. Mais bon, le jeune homme était sûr qu'elle lui pardonnerait, on ne pouvait pas avoir l'esprit complètement en place en se retrouvant dans une situation comme celle-ci. Machinalement, il remit en place une de ses mèches de cheveux bruns qui tombaient sur son visage avec ses doigt, il dévoila un de ses yeux ainsi que son imposante cicatrice, traçant pratiquement la longueur de son visage. Il s'en moquait que la jeune mariée devant lui la voit, il l'assumait mais il ne voulait pas l'effrayer ou la dégoûter pour autant. Rapidement, il se présenta donc à son interlocutrice.

- Excusez-moi, je ne me suis pas présenté. Je m'appelle Baptiste Cullen.

Avec son éternel petit sourire, il lui tendit la main droite comme pour officialiser les présentations. Attendant qu'elle y réponde, il s'empressa de lui faire une proposition qu'il jugeait plutôt d'importante et peut être même de vital pour le moment. Jetant un coup d'oeil sur la blessure au front de celle-ci, il se mit à parler sur le même ton.

- Votre blessure ne vous fait pas trop mal ? Sinon, je vous propose de visiter un peu cet île ensemble plutôt que seul dans son coin, vous en pensez quoi ?

Baptiste la regarda encore une dernière fois, il se dit que ce n'était vraiment pas l'idéal d'avoir une robe de mariée si imposante pour explorer une île qui paraîssait assez sauvage. Si jamais, elle acceptait d'explorer un peu l'île avec lui, il essairait d'en apprendre un peu plus pour elle, ils auraient sûrement beaucoup de temps pour ça.

Invité

Il avait l'air gentil. Pas le genre abruti ou chiant, ou pervers, enfin, pas le genre être humain moyen. Il avait juste l'air gentil. ( Oui, et puis quoi encore ? Tu n'es pas vraiment dans une situation ou tu peux parler à quelqu'un qui a l'air gentil.) Situation étrange, glauque, aussi. Respirer, souffler, oublier la douleur sourde. Ca ne fait pas si mal que ça...(C'est ça, essaye de te convaincre.) Enfin bon. il lui répondait gentiment, c'était vrai, il était poli, ne la prenait pas pour une dingue. J'avais tort tout à l'heure c'est bien un rêve. Eh oh. Comment ne pas s'inquieter de constater que son interlocuteur ne sait pas ou il est ? Dans la même situation ? Ah, bon. Mais ça aussi c'est étrange. Elle avait beau essayer de se concentrer sur ses paroles, d'essayer d'y trouver une sorte de réconfort. Ca ne marchait pas tant que ça. Lui non plus ne comprenait rien. Ne pas ceder à une crise de panique devant un illustre inconnu restant parfaitement calme, et pourtant dans la même situation. Oui, c'est bien ce qu'il a dit. Alors, elle se concentra, non pas sur le paysage, lui aussi déroutant, mais sur la seule chose d'à peu près normale qui se trouvait devant elle, à savoir son interlocuteur. Pas beaucoup plus vieux qu'elle. Mais bien sur, elle devait faire plus jeune. Quoique. Une cicatrice lui barrait le visage, elle se prit à se demander d'ou il la tenait. Brun, plutot fin. (Un peu comme celui qui t'attends à Stokholm tu ne trouves pas ?) Non pas vraiment, en fait. Et puis, il était trop grand. Enfin, c'est désagréable d'avoir à lever la tête pour parler à quelqu'un. ( Quoique ce n'est pas vraiment le sujet.)

Le doux babil interieur qu'elle avait commencé en détaillant son interlocuteur s'interrompit lorsque le mot "kidnappé" perça enfin son esprit brumeux. Kidnappés ? L'idée l'avait effleurée c'est vrai, mais enfin, ça n'avait rien de logique. ( Ah oui ? Mais qu'est-ce qui est logique dans tout ça ? Tu veux bien me le dire ? ) Rien n'était logique à vrai dire. Elle frissonna avant d'avoir put se réprimer. En plus d'être illogique, la situation était également ridicule.

"Kidnappés ? Je ne pense pas que...Enfin, je ne sais pas pour vous mais je ne suis pas du genre riche héritière. "

Rien de plus intelligent à dire ? Cea dit c'était vrai, c'était même ce à quoi elle avait pensé en premier. Et elle n'osait pas le dire, mais lui non plus n'avais pas à vrai dire l'air d'un riche héritier. Et puis, qu'entendait-il par pour l'instant ? Depuis combien de temps était-il là, à essayer de comprendre ce qui arrivait ? Un autre mot brilla alors avec la force d'un clignotant.

"Attendez, sur une île ? Une île ? Comment le savez vous ? "

Elle se reprit. Elle parlait comme un policeman dans interrogatoire. Le pauvre venait de lui avouer qu'il ne comprenait pas plus qu'elle la situation et elle le bombardait de questions, comme si il était apparament capable de résoudre d'un seul coup tous les problèmes. Comme une enfant plutot. Mais dans ces moments là, on ne sait pas vraiment comment on va réagir. L'instinct primaire sans doute, de survie. En tout cas, celui d'Elena semblait la pousser à retomber en enfance. Comme instinct de survie, c'était plutot pathétique. Tu mourras jeune mon enfant. Une île... Qu'est-ce que c'était que cette histoire ? Dans le même temps, un climat comme ça, elle aurait dut s'en douter. Peut-être n'était elle même plus en Suède. Et ce fichu mal de tête !

Il devait l'avoir vue grimacer. A moins que sa blessure ne soit visible, ce qui devait être le cas , vu le mal qu'elle avait eu à se faire un pitoyable pansement. Elle accepta les comprimés avec un sourire et en avala deux sur le champs. Il ne lui était même pas venu à l'esprit qu'ils auraient pu être empoisonnés, ou plus simplement, que les intention du jeune homme aient put être malhonnêtes. Cela viendra sans doute "au fil du jeu"...

C'est à l'entente du nom qu'elle se rendit soudain compte que l'entretien s'était entièrement déroulé en français. Etait-ce possible d'avoir l'esprit aussi lent dans une situation pareille ? Il était donc français. Cette île, si c'en était bien une, ne pouvait donc décidément pas se trouver en Suède, si ?

"Ce serait plutot à moi de m'excuser de vous assaillir comme ça alors que vous n'êtes pas mieux loti que moi. Je m'appelle Elena Marksander.

Les mots qu'elle venait de prononcer avaient contribué à la calmer, au moins un peu, pour le moment. Il n'y avait rien de courageux à paniquer comme une petite fille comme ça. La situation était étrange, mais enfin, il y aurait toujours un moyen de s'en sortir non ? C'était ce qu'elle se répetit en tout cas. Et elle était contente de ne pas être seule.

La proposition la surprit; ou plutot, le terme "visiter". Lui, semblait vraiment prendre la situation à la légère, ou au moins avec beaucoup de calme. Elle ne s'en sentit que plus ridicule. C'est pourquoi elle hocha la tête, elle avait bien encore un peu mal à la tête, mais cela passerait. Et puis, elle n'avait pas envie de rester seule.

" Oui, pourquoi pas, je suppose, enfin, ça ne doit pas être bien dangereux...Je vous envie de rester aussi calme. Pourtant, en Suède, on est plutot flegmatique, ça doit être le mariage je suppose. Enfin, la robe. Vous êtes français non ? "

Et voila que le babil interieur c'était changé en bavardage tout à fait exterieur, en plus d'être complètement enfantin. Ca devait être sa manière de décompresser, plutot que de survivre. Elle n'était pas sure qu'il ait trouvé la logique qui liait chacune des phrases qu'il venait de dire, mais après tout, la situation pouvait difficilement être plus incompréhensible...

(désolée, j'te réponds tard ___" je ferais mieux la prochaine fois promis ^____^")

[C'est rien, prends ton temps pour répondre ^^]

Baptiste avait peur de la réaction de la jeune femme, c'est vrai que d'apprendre que l'on a été enlevé puis amené sur une île sans instructions ni rien, cela pouvait faire peur et qui sait ce dont on est capable dans ce moments là, comment notre corps réagit. Mais non, la demoiselle, oui s'en était encore une car apparemment, elle n'avait pas pus finir son mariage, ne semblait pas plus inquiète que ça. Malgré tout, son visage exprimait une certaine crainte qu'il comprenait totalement. Le fait qu'elle ne soit pas une de ses fille qui paniquit, criait et pleurait pour un rien faisait qu'elle montait peu à peu dans son estime. Si cela continue, elle aurait peut être la chance de partager son secret mais pour l'instant, il n'en était pas question. Rien ne lui disait qu'elle était une concurrente comme les autres, il n'avait pas vu son arme. Peut être que c'était une couverture d'un de ces virtuels. Elle semblait le détailler, c'était un peu gênant en fait, il se demandait ce qu'elle pensait de lui, le prenait-elle pour un ennemi ? Ou bien, avait-il une chance de s'en faire une amie ? Lâchant un petit soupir, complètement blasé par la situation dans laquelle il se trouvait, son interlocutrice le sortit de ses reflexions en lui disant que le kidnapping n'était pas une bonne déduction. Baptiste arqua un sourcil puis lui répondit simplement. D'un côté, elle n'avait pas tort mais de son côté, il n'était pas un riche héritier, à part son salaire de misère, il n'avait rien de valeurs en terme de biens.

- A partir du moment où on m'assome, qu'on m'emmène sur une terre inconnu et qu'on me laisse comme ça, livré à moi-même, j'en déduis que c'est enlèvement... Vous pensiez à quoi vous ? Et pour information, je suis loin d'être riche avec mon salaire de journaliste...

Son point de vu l'intéressait car si elle était bien une joueuse, les autres penseraient comme elle et il pourrait survivre en jouant là dessus. Enfin bref, il avait encore le temps de faire des plans tordus. Puis le regard de la jeune inconnue s'illumina comme s'il avait dit quelque chose de très important et qu'elle ne pensait plus qu'à ça, comme si c'était une information capitale. Vu cette réaction, Baptiste eut un léger mouvement de recul, on ne sait jamais si elle se jettait sur lui pour le tuer. C'est sûr, il allait rapidement devenir paranoïaque sur cet île. Mince, il venait de se vendre, elle n'était pas bête cette jeune fille, tant mieux pour elle d'un côté mais elle avait relevé le fait qu'il est dit qu'ils étaient sur une île. Rapidement, sans changer d'attitude, il lui répondit.

- Je ne le sais pas, c'est juste ce que j'en ai déduis mais comme j'en suis presque sûr... L'air est humide, le climat est relativement chaud et une immense étendue d'eau nous entoure... Bien sûr, je peux me tromper...

Et bien non, il ne se trompait pas mais il ne pouvait rien dire pour l'instant. Le jeune homme lui tendit les médicaments, elle en prit deux d'un coup ce qui lui montrait bien qu'il ne sétait pas trompé par rapport au mal de tête. Nordique ! Il venait des pays du nord son accent, il en était sûr. Un jour, il avait fait un voyage là-bas, en finlande plus précisement et son accent ressemblait étrangement à ceux des Finlandais. Ou peut être qu'elle était Russe... Enfin, c'était dans le coin, il s'en doutait. La jeune inconnue s'excusa de lui avoir posé tant de question puis se présenta à son tour. Elena, il aimait bien son prénom, il avait quelque chose de doux et qui sonnait bien. Lui répondant avec un léger sourire.

- Enchanté Elena et ce n'est rien, je comprend que vous essayez de savoir ce qui vous arrive et de savoir où êtes. Je ne vous en veux pas le moins du monde.

Profitant du moment pour se poser quelques questions en plus comme par exemple où aller si jamais elle acceptait de le suivre, il ne savait pas mais il ne comptait pas entrer dans la forêt. Elena lui adressa un signe de la tête, lui montrant son approbation pour partir à l'aventure sur cette mystérieuse île. Ca ne doit pas être bien dangereux ? Il n'en était pas si sûr mais il préférait ne rien lui dire pour ne pas la faire paniquer. Il paraissait peut être calme mais ce n'était pas vraiment ce qu'il ressentait, il était plutôt inquiet mais bref, ce n'était qu'un détail. Suède ? Perdu ! Mais ça ne restait pas loin de la Finlande...

- Je pense que l'on devrait longer l'eau, je n'ai pas spécialement envie de m'aventurer dans cette forêt sauf si vous insistez... Les apparences sont parfois trompeuses vous savez ?

Oui, il avait dit cela pour la remarque sur son calme.

- Suédoise donc ? Avec votre accent, je m'étais dit que c'était la Finlande comme c'est le seul pays que j'ai visité au nord... Vous pensez vous en sortir avec cette robe pour faire une longue marche ?

Par contre, il n'avait pas suivit sa remarque sur le mariage et sa robe, peut être était-elle en train de divaguer ou bien de penser à haute voix, il préférait ne pas s'en mêler. Le vent se levait, il n'aimait pas ça car ses cheveux avaient la manie de se mettre devant ses yeux, mais il ferait avec. Une envie de lui demander ce qu'elle avait comme arme mais il ne dit rien. Puis au bout d'à peine une minute, il se lança quand même.

- J'ai une question... Quand je me suis réveillé, j'avais un fer à repasser dans la poche de ma veste... Vous n'avez pas eu d'ojbet bizarre vous ?

Suivant ses paroles, il lui montra le fer à repasser, arme redoutable contre les plis accroché à sa ceinture. Un regard interrogateur posait sur elle en l'attente d'une réponse. Il se dit qu'il avait prit la place de la demoiselle, lui posant plein de question mais c'était plus concentré sur elle les questions que sur leur situation.

Invité

Eh oh. Qu'est-ce que c'était que ce soupir ? Il semblait accueillir avec un certain froid sa réfutation. Qui n'en était pas vraiment une il falait l'avouer. Mais un kidnapping paraissait tellement incroyable. Une histoire de fou. De plus, Elle n'avait jamais recontré quelqu'un qui ait put lui vouloir du mal, à elle. Ma pauvre enfant, tu es bien naïve. Naïve, c'était le mot. Et que pensez vous tu fait qu'elle fasse confiance à cet inconnu qu'elle rencontre dans un endroit inconnu, qui lui assure qu'elle a été kidnappée. Rien du tout. De toute manière, elle n'avait pas tellement le choix, plus ça allait, et plus elle avait peur. Peur entre autre de rester toute seule. Pourtant, l'endroit n'avait rien de glauque. Rien à voir avec le quartier industriel de Stokholm par exemple. Journaliste ? Il était journaliste. Elle ne savait pas vraiment si elle aimait bien les journalistes. Cela dépendait en fait. Mais comme elle se l'était déjà dit, il n'était pas vraiment question de faire la difficile. A quoi elle pensait ? Aha. La vérité était qu'elle ne pensait à rien du tout. Elle n'avait pas de questions sur comment elle était arrivée ici, c'était plutot, comment repartir, et me marier, une bonne fois pour toute, bordel de merde ? Elle avait déjà repoussé ce foutu mariage pour un deuil qu'elle n'était pas prête d'oublier. Il fallait espérer qu'il ne faudrait pas le repousser définitivement, pour le deuil de la mariée...Mais qu'est-ce que c'était que cette pensée idiote ? Il n'y avait rien de dangereux ici. Et si il s'agissait véritablement d'un kidnapping, elle rentrerait chez elle une fois l'argent payé, non ? Elle en vint à esperer qu'il s'agissait "simplement" de cela.

"Si vous êtes journaliste, vous avez plus de raisons d'être kidnappé que moi, remarquez..."

Pourquoi pas ? Les journalistes politiques se faisaient kidnapper tout le temps. Du moins était-ce la vision simpliste que se faisait Elena Marksander du journalisme à l'étranger. Enfin...

"Je n'y réfléchissais pas vraiment. J'avais mal à la tête. Maintenant que vous le dites, c'est vrai que c'est ce qu'il y a de plus plausible...C'est quand même bizarre..."

Mais en plein air, comme ça. Est-ce qu'une explosion avait détruit l'endroit ou ils étaient retenus par exemple ? Ils avaient ainsi été libérés durant l'absence de leurs ravisseurs ? Oui, mais enfin bon, ça paraissait tout de même un peu tiré par les cheveux. Elle ne voulait pas vraiment lui en parler. Pas tellement qu'elle ne lui faisait pas confiance (bien qu'elle n'aurait pas du à vrai dire) mais plutot qu'elle avait peu apprécié le soupir "blasé" de son interlocuteur. Comme si il avait affaire à une enfant. D'accord, c'était quasiment le cas, mais d'après ses dires, il était dans la même situation, et n'en savais pas plus qu'elle non ? Boarf...Tout ça n'avait pas tellement d'importance, en fait. Le plus urgent n'était-il pas d'apréhender la situation ?
Et qu'est-ce que c'était que cette histoire de pression de l'air ? Elle savait qu'il était possible de determiner l'endroit ou on se trouvait d'après le climat (n'avait-elle pas elle même déclaré, que décidement, ça ne pouvait pas être la Suède ?) mais elle même aurait pas été capable de faire la différence entre une île et le continent. Il lui vint à l'esprit que le climat et la nature environante ressemblaient effectivement tous deux beaucoup à Ibiza, quand elle y repensait. Elle en vint à la conclusion qu'elle aurait du y penser elle même, finalement. (mais qu'elle est naïiiive)
Tant mieux s'il ne lui en voulait pas. Ca aurait été galère sinon.

"Enchantée de même, même si j'aurais préféré que ce soit ailleurs, à vrai dire."

Aha. Longer l'eau ? Glups. Elle préféra néanmoins éviter de préciser que, bien qu'ayant vécu quatre ans sur une île, elle ne savait à vrai dire pas vraiment nager, et aquisca simplement. Il n'était pour l'instant pas question d'une baignade, n'est-ce pas ? Et puis, "les apparences sont parfois trompeuses" Estimait-il vraiment qu'un endroit pareil puisse-t-être dangereux ? Bien sur, ils y étaient contre leur gré, mais à part ça ? Enfin... Puisqu'il le disait, elle n'avait pas spécialement non plus d'aller en forêt. Tant qu'il ne fallait pas aller dans l'eau...Elle sourit à sa remarque sur la Finlande. Les gens se trompaient souvent, à vrai dire...

" Ma robe ? Ah, c'est vrai que pour une randonnée, ce n'est pas le must..."

Elle posait néanmoins problème, elle ne pouvait pas l'enlever ; elle n'avait rien en dessous, et elle répuniait à découper quelque chose qui valait pas loin de deux mille couronnes...Et puis zut, hein, enfin bon, de toute manière c'était la faute de sa mère cette robe. Elle en enleva le cerceau, réduisant ainsi considérablement son volume. C'était déjà mieux comme ça. Peut-être qu'il faudrait aussi la raccourcir un peu...Dieu merci, elle n'avait pas de talons.
"Je pense que ça ira maintenant."
Euh ? Un fer à repasser ? C'était risible. Voir ridicule, en fait. Cela dit, quand elle y pensait, n'avait-elle pas trouvé des Shurikens accrochés à sa robe ? Ou dans sa poche, elle ne savait pas, en fait...Elle se rappelait même s'être légèrement couper en voulant les ramasser...Elle ne comprenait même pas pourquoi elle les avait gardés...Elle les sorti tout de même de sa poche et les lui présenta. Il y en avait six ou sept, tous de la même taille. Sortis d'un mauvais fil de Kung-Fu.

"A vrai dire, c'était accroché à ma robe. Je ne vois pas trop à quoi ça va me servir, enfin, si on trouve à manger, ça fera office d'ouvre boite...Pourquoi gardez vous ce fer à repasser en fait ?

Le soupir ne lui était pas adressé, enfin, pas particulièrement à elle. C'était un tout, il pouvait paraître calme mais la situation le depassé, il n'arrivait pas à comprendre. Baptiste est du genre à toujours vouloir être sûr de lui quand il entreprend quelques choses mais là, il n'était sûr de rien et il avait du mal à se l'avouer. Le jeune homme était à la fois content d'avoir de la compagnie mais il se demandait si la situation ne serait pas que plus dangeureuse pour la demoiselle, le fait d'être en sa compagnie. Se mordant légèrement la lèvre, il sourit quand elle lui dit qu'il avait plus de raisons pour être kidnappé qu'elle. Elle ne pensait pas si bien dire. En effet, Baptiste avait été enlevé et envoyé sur cet île parce qu'il avait critiqué et non pas qu'une seule fois, le scénario de cette émission à laquelle, il participait en ce moment contre son gré. Le jeune homme se mordait la lèvre inférieur, s'il continuait, la fine et fragile couche de peau allait se déchirer et saigner.

- Vous avez raison... Mais je ne pense pas que ce soit la question à se poser en ce moment. Je pense que nous devrions trouver d'autres personnes ou bien un endroit tranquille pour passer la prochaine nuit et ce serait encore mieux si nous avions à manger...

La première solution, était inenvisageable pour Baptiste, il ne voulait pas recontrer d'autres personnes. Imaginons qu'il est compris le sens de leur venu sur cette île ? Imaginons qu'ils soient plus nombreux qu'eux et sans pitié ? Ce n'était pas le moment d'y penser. Ce qu'il devait faire avant tout, c'était de gagner la confiance d'Elena, il devait s'en faire une amie et une alliée. Peut être que son arme et la sienne pouvaient se combiner et être plus efficace. Mais surtout, il avait envie de partager ce qu'il savait sur cette île, c'était un vrai fardeau de devoir mentir à la jeune femme. Comment pourrait-elle lui faire confiance s'il lui mentait constamment. Une vraie torture ce truc, peut être que la meilleure solution était le suicide finalement. Chassant ses idées noires, un autre sourire discret quand elle lui dit qu'elle aurait aimé faire connaissance autre part.

- Peut être, aurons-nous l'occasion de prendre un café ensemble après cette mésaventure...

Si le jeu n'avait pas changé depuis qu'il avait lu le scénario, ce moment ne risquait pas d'arriver. Il devait y avoir qu'un seul survivant pour que ça se termine. Baptiste se dit que tant qu'Elena sera près de lui, il l'a défendrait du mieux qu'il le pourrait. Mais avant de mourir, il tenait à rencontrer personnellement l'homme qui dirigeait tout cela et il se ferait un plaisir de lui mettre son poing sur la figure, après peu importe s'il meurt. Après tout, rien ne le rattache vraiment à la vie, il n'avait ni femme ni enfant. Ce serait probablement ses soeurs qui lui manqueraient le plus. Elena enleva alors les cerceaux de sa robe pour que ce soit plus simple pour se déplacer après sa remarque. Il trouvait qu'elle était encore un peu longue et qu'elle pourrait tribucher mais il comprenait aussi qu'elle ne veuille pas la couper. Peut être qu'après une ou deux chutes, elle changera d'avis...

- D'accord, j'espère que vous êtes sportive...

Quand il lui demanda gentiment ce qu'elle avait eu comme arme, elle sortit de sa poche une dizaine de shurikens. Baptiste arqua un sourcil, décidemment, le producteur devait avoir une haine envers lui pour lui donner une arme si ridicule mais par contre, celle d'Elena était assez interessante. Ces armes pouvaient être utile en combat rapproché en les sortant à un moment innatendu et surprendre l'adversaire. Mais elles étaient aussi utilisable de loin, pour blesser et même tuer quelqu'un si on visait très bien. Le jeune homme ne toucha pas à l'arme de la jeune femme et se contenta de lui répondre, en la regardant dans les yeux, lui montrant qu'il était sérieux.

- Je le garde parce que je pense qu'il le faut et je vous conseille de veiller à ses shurikens et ne jamais vous en séparer. A mon avis, ce n'est pas par hasard que ces objets sont arrivés sur nous.

Peut être allait-elle le prendre pour un fou, à vrai dire, ça ne l'étonnerait pas puisqu'il réagirait sûrement de la même façon. Reposant ses yeux sur les armes d'Elena, elle devait faire attention de ne pas se blesser avec, elles paraissaient très coupante. C'était assez tragique comme histoire, il la plaignait sincèrement. Passant sa main contre sa joue, sentant au passage sa cicatrice, il baissa la tête puis décida que le moment était venus pour eux, d'avancer un peu dans leur aventure.

- On peut y aller ? Si vous voulez faire une pause, si vous êtes fatigué ou quelques choses ne va pas, dîtes le moi surtout...

Baptiste tenait à ce qu'elle soit naturelle, il voulait la mettre à l'aise. Commençant à faire quelques pas sur ce qui semblait être de l'herbe mais brûlé par le soleil et le manqued'eau, ils avançaient vers le sable et donc vers l'eau. Ce qui inquiètait le jeune homme, c'était le fait qu'ils n'avaient pas d'eau. Peut être qu'ils auraient eu plus de chances d'en trouver dans la forêt ? Bref, ils avaient quelques réserves mais pour combien de temps encore ? Voulant se changer les idées, il posa son regard sur Elena, il se rendit compte pour la première fois depuis le début que la demoiselle était belle. Ce n'était pas son genre de femme mais il ne pouvait pas dire qu'elle était moche. Fourrant ses mains dans ses poches, il lui posa une question pour activer la discution.

- Vous faîtes quoi dans la vie ? Si ce n'est pas insdicret...

Bien sûr, il aurait aimé connaître ses passions et tout, pour pouvoir avoir plusieurs sujets de discution mais avait-elle envie de lui parler ? Il pourrait passer pour quelqu'un de trop curieux, il l'était en temps normal mais ce n'était pas pareil là. Il essayait de tisser des liens entre lui et elle comme pour pouvoir se raccrocher à quelques choses dans ce nouveau monde...